4.2.1 Politique publique

4.2.1 Une politique publique interministérielle

Version « Points clés » mise en ligne par vos Experts VETHYQUA - Un commentaire ? c'est => ICI

Truc & astuceContexte

La politique de lutte contre le gaspillage alimentaire est à l'interface entre des politiques portées par plusieurs ministères et trouve donc ses fondements dans plusieurs législations :

Truc & astuceLe code de l'action sociale et des familles

  • pose les bases de la lutte contre la précarité alimentaire

  • limite les contributions publiques à deux types d'acteurs : des personnes morales

Truc & astuceLe code de l'environnement

  • impose à toute la chaîne alimentaire la hiérarchisation des actions déjà définies pour d'autres produits susceptibles de devenir des déchets, à savoir l'ordre de priorité suivant :

  1. La prévention du gaspillage alimentaire ;

  2. L'utilisation des invendus propres à la consommation humaine, par le don ou la transformation ;

  3. La valorisation destinée à l'alimentation animale ;

  4. L'utilisation à des fins de compost pour l'agriculture ou la valorisation énergétique, notamment par méthanisation.[2]

  • Interdiction de rendre impropres à la consommation humaine ou à toute autre forme de valorisation les invendus alimentaires encore consommables. Cette disposition s'impose aux :

    • distributeurs du secteur alimentaire,

    • opérateurs de commerce de gros,

    • opérateurs de l'industrie agroalimentaire produisant des denrées livrées en l'état à un commerce de détail

    • opérateurs de la restauration collective[3].

  • Les plus gros de ces acteurs sont tenus conclure une convention avec une ou plusieurs associations habilitées[4] pour organiser le don de leurs invendus éventuels.

Truc & astuceLe REG CE 178/2002

ComplémentVoir la version originale

La politique de lutte contre le gaspillage alimentaire est à l'interface entre des politiques portées par plusieurs ministères et trouve donc ses fondements dans plusieurs législations :

  • Le code de l'action sociale et des familles pose les bases de la lutte contre la précarité alimentaire et limite les contributions publiques à deux types d'acteurs : « des personnes morales de droit public ou des personnes morales de droit privé habilitées par l'autorité administrative »[1] ; le premier groupe vise tant les collectivités que les établissements publics (CCAS, par exemple) et le second vise les associations caritatives, sous réserve qu'elles aient été préalablement habilitées (par les DRJSCS à la date de publication de cette instruction).

  • Le code de l'environnement étend et adapte à tous les acteurs de la chaîne alimentaire la hiérarchisation des actions déjà définies pour d'autres produits susceptibles de devenir des déchets, à savoir « l'ordre de priorité suivant :

    1. La prévention du gaspillage alimentaire ;

    2. L'utilisation des invendus propres à la consommation humaine, par le don ou la transformation ;

    3. La valorisation destinée à l'alimentation animale ;

    4. L'utilisation à des fins de compost pour l'agriculture ou la valorisation énergétique, notamment par méthanisation. »[2]

    Ce code interdit également aux « distributeurs du secteur alimentaire, [aux] opérateurs de commerce de gros, [aux] opérateurs de l'industrie agroalimentaire produisant des denrées alimentaires pouvant être livrées en l'état à un commerce de détail alimentaire et [aux] opérateurs de la restauration collective [...de] délibérément rendre [les] invendus alimentaires encore consommables impropres à la consommation humaine ou à toute autre forme de valorisation [3]».

    Parmi ces acteurs, les plus importants « sont tenus de proposer la conclusion d'une [...] convention à une ou plusieurs associations [habilitées] »[4] pour organiser le don de leurs invendus éventuels.